BAIKAL
ICE MARATHON Clean Water Preservation Run

Il a couru sur le lac Baïkal

     Il a couru sur le lac Baïkal

              A LA UNE LANDES TARNOS
 
             Publié le   par Jean-Yves Ihuel.
Il a couru sur le lac Baïkal
Dominique Dicharry portait le dossard 53 en Russie. 
PHOTO DR
Après les marathons du Pôle Nord et du Groendland, le Tarnosien Dominique Dicharry a réalisé un nouvel exploit, pour l’aventure précise-t-il, et non pour la performance. Il vient de participer au Baïkal Ice Running marathon 2015 en Sibérie, traversant le plus grand lac du monde, pour finir sur la berge à Listvyanka à 80 km d’Irkoutsk (une escale du Transsibérien). Selon Dominique Dicharry, ce marathon est « une occasion unique de courir sur la glace ». Le jour du départ, le 1er mars, la température était de – 17°C, avec un vent glacial et de la neige, qui a finalement fait chuter la température à – 20°C. Tradition oblige, avant d’entamer les 42 km du parcours, un verre de lait a été distribué aux coureurs incités à en reprendre sur le lac afin de pacifier les mauvais esprits. Dominique Dicharry était un des huit Français parmi les 167 engagés originaires de Russie, d’Europe, du Japon et des États-Unis.
 
Glace noire

Il estime ce marathon très éprouvant, du fait des conditions atmosphériques, dont la neige et « parce qu’il faut rester vigilant avec un parcours accidenté par endroits suite à la mobilité des plaques de glace ». Il s’agit aussi de veiller à emprunter les planches permettant de passer certaines fissures et trouver ses appuis pour ne pas glisser. Le coureur Tarnosien a attendu les derniers kilomètres pour apercevoir le soleil et estimer réellement la nature du parcours : une immense patinoire appelée glace noire.

Dominique Dicharry considère cette aventure comme une bonne expérience vécue en famille, son épouse étant venue l’encourager. Il incite d’autres coureurs à se confronter à cette aventure. Éprouvant toujours le désir de se dépasser, il a d’autres projets en perspective, dont une participation à l’Euskal Trail, en mai prochain.

Il n’oublie pas les personnes handicapées moteur qu’il accompagne en joëlette lors des courses de la région. Adhérent à l’association Handi-BO, il rappelle qu’il est toujours possible de faire des dons pour permettre à quelques personnes handicapées d’assister à une rencontre de la Coupe du monde de rugby 2015. Informations sur le site www.handi-bo.org.

Jean-Yves Ihuel